KURA KIBONDO
Dans son projet : Améliorer la résilience et la prévention de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans au niveau communautaire dans les Provinces de Bujumbura et Bubanza « KURA KIBONDO »
L’AST magara yacu et GVC contribuent à l’amélioration de la résilience et à la réduction de la malnutrition des populations vulnérables au Burundi dans les province Bujujmbura et Bubanza dans le but d’inciter la communauté aux bonnes pratiques alimentaires et faciliter l’accès des ménages vulnérables aux aliments riches en nutriments, à travers la mise en place des groupes de solidarité sur chaque colline et la diversification des jardins potagers et foyers.
Ripostes aux urgences
L’AST a mis en place un groupe des psychologues qui ont pour mission de protéger et d’atténuer les douleurs psychologiques au premier degré comme par exemple après les inondations du 9 février 2014 dans les quartiers Nord de la capitale Bujumbura, les psychologues de l’AST Magara yacu ont participé dans le soulagement émotionnel et psychologique des survivants de ces inondations.
Activités réalisées pour les TS dans le domaine du psychosocial
27 Psychologues renforcés et ont pris en charge 69 cas parmi eux 26 ont trouvé la résilience.
En 2016, la plupart des activités ont été faites dans le domaine de l’appui psychosocial et de la santé mentale :
- Identification des TS
- Regroupement par catégorie
- Renforcement des capacités sur les IST y compris le VIH/Sida
- Accompagnement des cas de traumatismes psychologiques liés à leur métier surtout les survivantes des VSBG (counselling individuels, thérapies de groupe, techniques de stabilisation, etc)
- Référencement internes ou externes pour les services autres que le psychosocial
Appui psychosocial et Santé mentale
- En partenariat avec la plateforme des intervenants en psychosocial et en santé mentale, PPSM, l’AST Magara yacu a assisté 32 enfants dont 19 filles et 13 garçons en détresse psychologiques de la zone Kanyosha dont 21 sont sortis résilients.
- Prise en charge psychologique des travailleuses de sexe
Objectifs spécifiques
- Augmenter l’estime de soi des TS
- Eviter leur discrimination sociale
- Renforcer les compétences à la vie des TS
- Faire leur éveil des consciences sur la prévention et les services disponibles pour la prise en charge des IST et VIH/Sida
- Les inciter à adhérer dans les associations d’épargne et de crédit
- Création des activités génératrices de revenus
- Soutenir les survivantes de VSBG
Nutrition
L’AST a sensibilisé 632 familles sur les bonnes pratiques en matière de nutrition et hygiène et elle a également organisé les différentes sessions de formation à l’endroit des agents de santé communautaires, des mamans lumière et des responsables scolaires.
Autonomisation des filles et femmes
L’AST a déjà mis en place 217 Groupements de solidarité de 5059 membres dont 4626 femmes et 433 hommes au cours de l’an 2018 avec 16 médiatrices communales et 520 noyaux de base collinaires encadrées et mises dans des groupements de solidarité ; 63 jeunes ( 39 féminins et 24 masculins) et ont reçu le coaching pour emploi par des formations continues qui avaient pour objectif d’augmenter le taux d’employabilité des jeunes chômeurs.
En 2013, formation de 30 bénévoles de l’AST sur la planification stratégique et opérationnelle en management des organisations tant privées que publiques.
Le projet MUKENYEZI URASHOBOYE visant à contribuer à l’amélioration du respect et de la protection des droits des femmes et du statut social et culturel de la femme dans la société burundaise par l’ amélioration du niveau de représentation de la femme burundaise dans les instances de prise de décision. Ce projet est entrain d’être mise en œuvre dans les provinces de Ngozi et Bujumbura Mairie.
Dans ce projet, une étude d’analyse des barrières à la participation politique, sociale et démocratique de la femme burundaise a été réalisée au mois de juillet et d’aout 2019 auprès de 90 femmes de la zone d’action du projet.
Réalisations de l’Action Santé pour Tous MAGARA YACU « AST »
En matière de la santé sexuelle et reproductive : l’AST a déjà réalisé pas mal d’activités :
- En 2012, une étude sur les connaissances, attitudes et pratiques sur la santé sexuelle et reproductive chez les travailleuses de maison, les travailleuses de sexe dans les communes urbaines de Kanyosha et Gihosha
- les visites à domicile pour la sensibilisation de la population avec comme portes d’entrée les associations communautaires sur la prévention et la prise en charge des Infections sexuellement transmissibles y compris le VIH/Sida.
- une recherche action sur les connaissances, attitudes et pratiques des filles de ménages sur la santé sexuelle et reproductive.
- En 2013 et 2014, en collaboration avec PSI Burundi, exécution d’une campagne « Giricukoze » qui consistait en la mobilisation des jeunes des quartiers Buterere, Kanyosha, Ngagara, Musaga, Kinanira et Nyakabiga sur la santé sexuelle et reproductive
- En octobre 2014, nous avons mené le lead dans l’organisation d’une journée internationale dédiée à la fille, ou nous sommes parvenu à organiser les organisations des jeunes surtout celles des filles comme l’association des Guides du Burundi et l’Association des Scouts du Burundi pour s’imprégner dans des activités de leur autopromotion.
- Coacteurs de la plateforme des psychologues en Psychosocial et en Santé Mentale, dans l’accompagnement Psychosocial des enfants traumatisés par les violences post électorales dans quelques zones de la Mairie de Bujumbura.
Bref en matière de santé sexuelle et reproductive, l’AST a enregistré les résultats suivants : de 2012 -2017, 4328 personnes (2892 femmes/filles et 1436hommes) de Bujumbura Mairie et Kirundo ont été sensibilisés sur la SSR et la lutte contre les VBG, 55% de ces bénéficiaires ont demandé des services aux structures de santé proches de leur résidence.
Notre Approche: Nawe N'uze
L’AST forme et encadre des groupes de solidarité qui pratiquent le système d'épargne et crédit qui s’appelle « Nawe N'uze » qui sont compris des membres des GS. Chaque semaine, ils se rencontrent pour faire des cotisations dans deux caisses à savoir: la caisse des actions pour se donner des crédits, la caisse d’entraide mutuelle entre les membres.
Parmi ces groupes, on donne aussi les autres opportunités comme le coaching sur l’entrepreneuriat, l'éducation financière pour augmenter leurs revenus. On utilise ces groupes aussi pour diffuser les informations, par exemple le planning familial, la sensibilisation au SIDA aussitôt que la plupart de nos cibles sont des professionnelles de sexe (PS) parmi elles, certaines ont déjà pris des décisions d’abandonner ce métier qu’elles détestent elles-mêmes mais parfois qu’elles sont obligées de le faire malgré la non occupation ou manque d’autre activité génératrice de revenu suite au faible moyen financier.
L'Année 2018 a été marquée par les premiers résultats du processus d’autonomisation de ces groupes de solidarité. L’AST a déjà mis en place 217 Groupements de solidarité de 5059 membres (4626 femmes et 433 hommes) au cours de l’an 2018 avec 16 médiatrices communales et 520 noyaux de base collinaires encadrées et mises dans des groupements de solidarité ; 63 jeunes ( 39 féminins et 24 masculins) et ont reçu le coaching pour emploi par des formations continues qui ont pour objectif d’augmenter le taux d’employabilité des jeunes chômeurs.
Réalisations
- L’AST a mis en place 217 Groupements de solidarité de 5059 membres (4626 femmes et 433 hommes) au cours de l’an 2018 avec 16 médiatrices communales et 520 noyaux de base collinaires encadrées et mises dans des groupements de solidarité;
- 63 jeunes ( 39 féminins et 24 masculins) et ont reçu le coaching pour emploi par des formations continues;
- Création du centre Dukire d’accompagnement psychologique ;
- 27 Psychologues renforcés sur le traitement des cas
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En date du 01 septembre au 03 septembre, l' AST a organisé à son siège, une formation sur les différentes thématiques en rapport avec le genre. Cette formation à l'endroit des membres, du staff et volontaires de l'AST a été d'une grande utilité dans le renforcement des capacité dans le domaine genre. "Nous avons compris d'où viennent les différences dans notre socièté, c'est la socièté qui attribue une activité ou un role à l'homme ou à la femme. alors les différences ne sont pas naturelles elles sont acquises par la sociète." Nous a précisé un des participants a la formation.
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